En ce qui concerne le domaine nucléaire, les dossiers illustrent essentiellement la restructuration du CCR (dans le cadre de la rénovation d'Euratom et sous la responsabilité du commissaire A. Spinelli) décidée suite à l'impulsion donnée par le sommet de La Haye (12/1969). Le 06/12, le Conseil des ministres donne au CCR la possibilité de s'élargir à la technologie en général et de collaborer avec des pays tiers et des entreprises privées en attente d'un nouveau programme quinquennal.
Pour ce qui est du pétrole, il faut rappeler que la CE (comme tout l'occident) est traversée par une grave crise économique en 1973-1974 caractérisée par une forte inflation liée notamment au 'choc pétrolier'. Cette crise n'est pas sans conséquence institutionnelle (l'une des plus marquantes est l'échec du plan d'UEM). Suite à la crise du pétrole les pays occidentaux organisent en février 1974 une grande conférence pétrolière internationale. Mais au bilan, les pays de la CEE réagissent en ordre dispersé. La France refuse d'adhérer à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) instituée en 1974 par l'OCDE contrairement à ses partenaires. En l'absence de politique communautaire, des objectifs communs sont cependant fixés en 1974 pour limiter les importations et promouvoir les économies d'énergie.