Premières candidatures 1961-1969

Documents from [1961] to [1970]

Identity Statement

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EN.15.01-01
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Meyer, Ruth Ingeborg; Previti, Catherine

Content and Structure

Abstract

Devant l'affirmation économique de la CEE et son orientation politique vers une 'union des peuples', la Grande-Bretagne pose sa candidature à l'adhésion en 08/1961 (non sans influer sur le cours des débats relatifs au plan Fouchet). La position favorable du gouvernement américain dont le 'grand dessein atlantique' s'esquisse, a d'ailleurs fini de balayer toute réticence. Suivent l'Irlande, le Danemark et la Norvège. Ces initiatives sont somme toute bien accueillies chez les Six (bien que les partisans de la fédération soient les plus inquiets). Ils acceptent le principe de dérogations temporaires pour faciliter l'opération. Mais les exigences britanniques au sujet des régimes particuliers, notamment en relation avec le Commonwealth, ne cessent de croître et les discussions s'enlisent. Les contrastes qui opposent bientôt le général de Gaulle aux Etats-Unis (et à leur vassal britannique) au sujet des armements nucléaires dans le cadre de l'OTAN finissent par marquer leur coup d'arrêt officiel. Le général bloque la porte à la Grande-Bretagne dans une conférence de presse en 01/1963. La seconde candidature émane du gouvernement travailliste (05/1967). Poussé par les données économiques, la dépendance accrue à l'égard des Etats-Unis mais aussi encouragé par la retombée de l'élan fédéral, il se résout à son tour à briguer son entrée sans manquer d'invoquer, au passage, un rôle majeur pour l'Europe élargie dans l'OTAN. Mais la France oppose un second veto (05/1967).

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