Les gouvernements nationaux (et au premier plan, la France) sont des contributeurs de toute première importance ainsi que des organisations ou organismes intergouvernementaux. A côté de l'OFAJ (voir: série 02), on trouve aussi l'OTAN à qui il arrive de répondre aux sollicitations du CIFE à travers son service d'information à Paris puis Bruxelles. Au niveau du gouvernement français sont impliqués différents ministères ou bureaux. Au ministère des Affaires étrangères, les crédits sont débloqués au titre du cabinet ou de la direction générale des Relations culturelles. Dans ce cas, au titre des établissements français (pour le Collège universitaire d'études fédéralistes CUEF), du bureau des Rencontres internationales, de la prise en charge de missions d'universitaires français... Au ministère de la Jeunesse intervient le bureau de l'Education populaire. Les gouvernements de Rome et de Bonn, et plus tard de Madrid, apparaissent aussi dans la liste des bailleurs de fonds. Des aides plus ponctuelles arrivent également d'autres gouvernements ou de fondations privées. Dans ces différents cas également, les fonds sont accordés selon les cas pour l'organisation de stages et séminaires, comme frais de fonctionnement ou sous forme de bourses étudiantes.