Deshormes, Fausta
20 February 1927 (Naples [Italy]) - 04 February 2013 (Rome [Italy])Identity Area
La Valle, Fausta
Description Area
Fausta Deshormes La Valle est née dans une famille de journalistes. Elle acquiert la nationalité belge par mariage en 1958. Après avoir accompli ses études de jurisprudence à l'université de Rome, elle devient à son tour journaliste (1956) et rédactrice de la publication étudiante (1945-1946). Elle occupe ensuite le poste de secrétaire de rédaction de la publication mensuelle médicale "Annali Ravasini" (1946-1951) puis de rédactrice du périodique de la ‘Federazione degli Universitari Cattolici Italiani’ "Ricerca" (1951-1954). Entre 1954 et 1958, elle revêt les fonctions de rédacteur en chef de "Giovane Europa". Ce bulletin est publié par le secrétariat italien de la Campagne européenne de la jeunesse, placée sous l'égide du Mouvement européen, ce qui l’amène à s’établir à Bruxelles, en décembre 1958, avec son mari Philippe Deshormes devenu secrétaire général de la Campagne. En janvier 1961, elle est recrutée en qualité d'expert par Jean Moreau, ancien secrétaire général de la Campagne et chef de la division 'Information universitaire - Jeunesse - Education populaire' au sein du Service commun de presse et d'information des Communautés européennes. Responsable de la section 'Information universitaire', elle travaille à la promotion de l’enseignement et de la recherche universitaire sur l'intégration européenne. Elle oeuvre ainsi à la fondation de plus de deux cents centres de documentation européenne dans les universités des Etats membres, à la création du 'Prix des Communautés européennes' pour les thèses de doctorat les plus significatives, à l’organisation de séminaires avec le concours des bureaux d'information communautaires ainsi qu’à la parution des "Nouvelles universitaires". Au niveau de la jeunesse, Fausta Deshormes participe aux travaux préalables à la mise en place du Forum européen de la jeunesse, notamment à travers l'organisation du colloque Jeunesse (1970). Appelée au cabinet du vice-président de la Commission, Carlo Scarascia Mugnozza, elle y est chargée de la protection de l'environnement et de l'information des consommateurs ainsi que des relations avec le Parlement européen (novembre 1974 - décembre 1976). A cette date, elle réintègre la direction générale de l'Information où elle reçoit la responsabilité de l'information de la presse et des organisations féminines: la cellule (puis service) ‘Information femmes’ est créée. A travers la DGX, la Commission encourage donc l'émancipation féminine dans les mondes de la famille, du travail, de la politique et de l'audio-visuel. Le bulletin "Femmes d'Europe" sort dès 1977. En 1992, Fausta Deshormes devient directrice honoraire. Le prix Minerva (1986) et le trophée du Conseil national des femmes italiennes font partie des nombreuses récompenses attribuées à son action. Durant sa retraite, Fausta Deshormes est également vice-présidente du conseil belge du Mouvement européen. (Notice rédigée par Catherine Previti Allaire, archiviste aux AHUE, 2007)
Relations Area
Deshormes, Fausta
20 February 1927 (Naples [Italy]) - 04 February 2013 (Rome [Italy])Identity Area
La Valle, Fausta
Description Area
Fausta Deshormes La Valle est née dans une famille de journalistes. Elle acquiert la nationalité belge par mariage en 1958. Après avoir accompli ses études de jurisprudence à l'université de Rome, elle devient à son tour journaliste (1956) et rédactrice de la publication étudiante (1945-1946). Elle occupe ensuite le poste de secrétaire de rédaction de la publication mensuelle médicale "Annali Ravasini" (1946-1951) puis de rédactrice du périodique de la ‘Federazione degli Universitari Cattolici Italiani’ "Ricerca" (1951-1954). Entre 1954 et 1958, elle revêt les fonctions de rédacteur en chef de "Giovane Europa". Ce bulletin est publié par le secrétariat italien de la Campagne européenne de la jeunesse, placée sous l'égide du Mouvement européen, ce qui l’amène à s’établir à Bruxelles, en décembre 1958, avec son mari Philippe Deshormes devenu secrétaire général de la Campagne. En janvier 1961, elle est recrutée en qualité d'expert par Jean Moreau, ancien secrétaire général de la Campagne et chef de la division 'Information universitaire - Jeunesse - Education populaire' au sein du Service commun de presse et d'information des Communautés européennes. Responsable de la section 'Information universitaire', elle travaille à la promotion de l’enseignement et de la recherche universitaire sur l'intégration européenne. Elle oeuvre ainsi à la fondation de plus de deux cents centres de documentation européenne dans les universités des Etats membres, à la création du 'Prix des Communautés européennes' pour les thèses de doctorat les plus significatives, à l’organisation de séminaires avec le concours des bureaux d'information communautaires ainsi qu’à la parution des "Nouvelles universitaires". Au niveau de la jeunesse, Fausta Deshormes participe aux travaux préalables à la mise en place du Forum européen de la jeunesse, notamment à travers l'organisation du colloque Jeunesse (1970). Appelée au cabinet du vice-président de la Commission, Carlo Scarascia Mugnozza, elle y est chargée de la protection de l'environnement et de l'information des consommateurs ainsi que des relations avec le Parlement européen (novembre 1974 - décembre 1976). A cette date, elle réintègre la direction générale de l'Information où elle reçoit la responsabilité de l'information de la presse et des organisations féminines: la cellule (puis service) ‘Information femmes’ est créée. A travers la DGX, la Commission encourage donc l'émancipation féminine dans les mondes de la famille, du travail, de la politique et de l'audio-visuel. Le bulletin "Femmes d'Europe" sort dès 1977. En 1992, Fausta Deshormes devient directrice honoraire. Le prix Minerva (1986) et le trophée du Conseil national des femmes italiennes font partie des nombreuses récompenses attribuées à son action. Durant sa retraite, Fausta Deshormes est également vice-présidente du conseil belge du Mouvement européen. (Notice rédigée par Catherine Previti Allaire, archiviste aux AHUE, 2007)