Le projet MEGA est lancé fin 1995 lors du départ de François Lamoureux du cabinet du commissaire Edith Cresson. Bien qu'affecté à de nouvelles fonctions au sein de la direction générale des Relations extérieures (DGI), François Lamoureux participe aux travaux qui conduisent à la publication de l'ouvrage "Innover ou subir" par Edith Cresson aux éditions Flammarion en septembre 1998. Le but est de souligner l'importance capitale de l'innovation tous azimuths dans un monde en pleine mutation. Face aux bouleversements géopolitiques et technologiques, il faut travailler à une nouvelle Renaissance, à savoir construire l'Europe politique et répondre aux défis de la nouvelle révolution économique et sociale. Grâce avant tout à la connaissance, il faut profiter d'une chance sans égale mais sans oublier l'égalité des chances. Pour Edith Cresson, le développement d'un libéralisme de gauche est la solution, une solution qu'elle illustre à travers une série d'exemples concrets : action de l'Etat, élaboration d'un droit européen, instrument d'un combat commercial global...
Le groupe Mega, chargé de réunir la documentation (y compris le dossier 'Industrie de la Défense' mis dans la série des dossiers thématiques relatifs au cabinet Cresson) et de rédiger les textes, comprend outre François Lamoureux : Jean-Marie Baer -DGX- (chapitre 'Nos ancêtres les Indiens'), Fernand Brousse -DGXXII-, Paraskevas K. Caracostas -DGXII- (chapitre 'Pour l’environnement : penser global, agir européen'), Justine Lacroix -bureau Delors- (introduction 'L'Europe pour maîtriser la mondialisation' et chapitre 'L'Europe, passoire ou forteresse’ avec Pierre Vigier), Jean-François Marchipont (chapitre 'Europe, compétitivité, croissance'), Jean-Marc Ouazan et Pierre Vigier -cabinet Cresson-, Ugur Muldur -DGXII- (chapitre 'La mondialisation des capitaux, avec ou sans l'Europe' et épilogue 'Un monde sans Europe'), Jacques Zachmann -DGIII- (chapitre 'L'Europe, c'est le service public') et Michel Petite -Secrétariat général-.