Au lendemain de la guerre, A. Marc participe à la fondation de l'Union européenne des fédéralistes (12/1946). Il y anime l'aile la plus radicale du fédéralisme, tant dans ses buts politiques (la Fédération européenne) que dans l'étendue des domaines qu'elle prétend couvrir (économie, organisation sociale, décentralisation...). Il propose en fait une véritable philosophie de l'Homme. Il s'oppose majeurement au Néerlandais H. Brugmans, leader des possibilistes et à l'Italien A. Spinelli, maximaliste, mais intéressé prioritairement à la Fédération politique de l'Europe.
Outre les dossiers d'époque (1947-1956), cette rubrique comprend des témoignages postérieurs sur l'histoire du fédéralisme et en particulier l'action d'A. Marc. Certains ont d'ailleurs été livrés directement par ce dernier. En revanche, la thèse d'I. Deschamps-Lemoulec dont il est beaucoup question dans la correspondance d'A. Marc, ne figure pas dans le fonds.