Cabinet François-Xavier Ortoli
1973 - 1977Description Area
François-Xavier Ortoli est un homme politique français, né à Ajaccio, le 16 février 1925, et mort à Paris, le 29 novembre 2007. En 1927, sa famille, d’origine corse, s’installe en Indochine. François-Xavier Ortoli entame des études de droit à l’Université de Hanoï. Durant la deuxième guerre mondiale, il rejoint le groupe de résistance Vicaire-Giraud. La paix revenue, il reprend ses études et obtient sa licence en droit en novembre 1945. En octobre 1946, il présente le concours d’entrée de l’ENA (École nationale d’administration) en métropole, qu’il intègre trois mois plus tard au sein de la section « administration économique et financière ». En mai 1948, il est nommé inspecteur des Finances, poste qu’il n’occupe que brièvement. En effet, entre 1950 et 1953, il rejoint le cabinet de Robert Buron, secrétaire d’État aux Affaires économiques, puis ministre de l’Information et des Affaires économiques. De 1953 à 1958, il occupe ensuite diverses fonctions dont celle de chef du service de la Politique commerciale. En 1958, Robert Lemaignen, commissaire européen en charge du Développement au sein de la CEE le nomme chef de cabinet, poste qu’il occupe durant trois mois avant de prendre la tête de la DG (Direction générale) III Marché intérieur de la Commission européenne. Il occupe ces fonctions jusqu’en 1961. Après ces premières expériences européennes, F.-X. Ortoli retourne en France, où il devient secrétaire général du SGCI (Secrétariat général du Comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne). Il occupe ce poste jusqu’au début de l’année 1966. Parallèlement à cette activité, il rejoint, en 1962, le cabinet de Georges Pompidou. Il quitte ce poste au début de l’année 1966 pour celui de commissaire général du Plan de modernisation et d’équipement. Le 29 avril 1967, il est nommé ministre de l’Équipement et du Logement au sein du gouvernement Pompidou IV. Le 31 mai 1968, un remaniement ministériel est opéré et F.-X. Ortoli devient brièvement le nouveau ministre de l’Éducation nationale. Il est ensuite nommé ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement Couve de Murville jusqu’au 19 juin 1969, avant d’occuper le poste de ministre du Développement industriel au sein du gouvernement Chaban-Delmas, jusqu’au 4 juillet 1972. Durant cette période « ministérielle », François-Xavier Ortoli se présente aux élections législatives de juin 1968 où il est élu député pour l’UDR (Union des démocrates pour la République) de la 1ère circonscription du Nord. Il ne siège toutefois à l’Assemblée nationale que durant une courte période, entre le 23 juin et le 12 août 1968, le cumul entre ses fonctions de ministre et de député étant impossible. Au terme de son dernier mandat ministériel, F.-X. Ortoli se voit proposer la présidence de la Commission européenne. Il accepte rapidement devenant ainsi le premier Français à occuper cette fonction. À la fin de son mandat présidentiel, F.-X. Ortoli est initialement donné partant, comme la majorité de ses collègues. Cependant, le président français, V. Giscard d’Estaing, lui propose de rester à la Commission et d’en devenir l’un des vice-présidents. Il se voit confier les portefeuilles des Affaires économiques et financières ainsi que celui du Crédit et investissements durant ses deux mandats au sein des collèges Jenkins (1977-1981) et Thorn (1981-1985). À noter que, durant son premier mandat de vice-président, F.-X. Ortoli a également la charge de l’Office statistique. En octobre 1984, quelques mois avant la fin de son second mandat de vice-président, F.-X. Ortoli est nommé président de la Compagnie française des pétroles. Il occupe ce poste jusqu’en 1990, puis devient président d’honneur de la compagnie.
Organe de l'administration européenne
En janvier 1975, la répartition des responsabilités au sein du cabinet est la suivante :
- Philippe de Margerie, chef de cabinet : coordination générale des travaux, affaires générales et politiques, affaires institutionnelles, relations extérieures et coopération politique.
- Denis Gautier-Sauvagnac, chef de cabinet adjoint : questions économiques et financières – BEI (Banque européenne d’investissement), politique régionale, affaires budgétaires, transports et agriculture.
- Jean Degimbe, conseiller principal : relations avec les partenaires sociaux, questions sociales, énergie, Euratom (Communauté européenne de l’énergie atomique) et CCR (Centre commun de recherche), Agence d’approvisionnement, affaires CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), relations avec le Parlement, personnel et administration.
- Alain Etienne, conseiller : programme du président, porte-parole, presse et information et politique industrielle. • Herman da Fonseca Wollheim, membre : relations extérieures et développement.
- Pierre Dablanc, membre : marché intérieur, concurrence, infractions et union douanière.
En octobre 1975, la répartition des responsabilités a été légèrement remaniée. Au début de l’année 1976, Jean Degimbe quitte le cabinet et est remplacé par Michel Vanden Abeele, entrainant une nouvelle modification de la répartition des responsabilités entre les membres du cabinet. À la suite du départ de Philippe de Margerie, le cabinet est une nouvelle fois remanié. Denis Gautier-Sauvagnac devient ainsi chef de cabinet et l’équipe est renforcée par l’arrivée d’un conseiller et d’un membre supplémentaire : Julien de Groote et Philippe Petit-Laurent.
La répartition des responsabilités se fait alors comme suit :
- Denis Gautier-Sauvagnac, chef de cabinet : coordination et affaires générales, politique régionale, relations extérieures, coopération politique, développement et agriculture.
- Julien de Groote, conseiller : personnel et administration.
- Michel Vanden Abeele, conseiller : dialogue Nord-Sud, énergie, Euratom, Agence d’approvisionnement, affaires CECA, recherche, éducation, technologies et affaires sociales.
- Alain Etienne, conseiller : programme du président, porte-parole, information, politique industrielle, relations avec le Parlement, personnel et administration, environnement, Bureau de sécurité, affaires budgétaires, transports et Office statistique.
- Herman da Fonseca Wollheim, membre : relations extérieures, problèmes du développement, coopération politique.
- Pierre Dablanc, membre : concurrence (sauf CECA), agriculture, marché intérieur, droit d’établissement et reconnaissance des diplômes, gestion de l’union douanière et infractions.
- Philippe Petit-Laurent, membre : questions économiques, financières et fiscales et BEI.
Relations Area
Cabinet François-Xavier Ortoli
1973 - 1977Description Area
François-Xavier Ortoli est un homme politique français, né à Ajaccio, le 16 février 1925, et mort à Paris, le 29 novembre 2007. En 1927, sa famille, d’origine corse, s’installe en Indochine. François-Xavier Ortoli entame des études de droit à l’Université de Hanoï. Durant la deuxième guerre mondiale, il rejoint le groupe de résistance Vicaire-Giraud. La paix revenue, il reprend ses études et obtient sa licence en droit en novembre 1945. En octobre 1946, il présente le concours d’entrée de l’ENA (École nationale d’administration) en métropole, qu’il intègre trois mois plus tard au sein de la section « administration économique et financière ». En mai 1948, il est nommé inspecteur des Finances, poste qu’il n’occupe que brièvement. En effet, entre 1950 et 1953, il rejoint le cabinet de Robert Buron, secrétaire d’État aux Affaires économiques, puis ministre de l’Information et des Affaires économiques. De 1953 à 1958, il occupe ensuite diverses fonctions dont celle de chef du service de la Politique commerciale. En 1958, Robert Lemaignen, commissaire européen en charge du Développement au sein de la CEE le nomme chef de cabinet, poste qu’il occupe durant trois mois avant de prendre la tête de la DG (Direction générale) III Marché intérieur de la Commission européenne. Il occupe ces fonctions jusqu’en 1961. Après ces premières expériences européennes, F.-X. Ortoli retourne en France, où il devient secrétaire général du SGCI (Secrétariat général du Comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne). Il occupe ce poste jusqu’au début de l’année 1966. Parallèlement à cette activité, il rejoint, en 1962, le cabinet de Georges Pompidou. Il quitte ce poste au début de l’année 1966 pour celui de commissaire général du Plan de modernisation et d’équipement. Le 29 avril 1967, il est nommé ministre de l’Équipement et du Logement au sein du gouvernement Pompidou IV. Le 31 mai 1968, un remaniement ministériel est opéré et F.-X. Ortoli devient brièvement le nouveau ministre de l’Éducation nationale. Il est ensuite nommé ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement Couve de Murville jusqu’au 19 juin 1969, avant d’occuper le poste de ministre du Développement industriel au sein du gouvernement Chaban-Delmas, jusqu’au 4 juillet 1972. Durant cette période « ministérielle », François-Xavier Ortoli se présente aux élections législatives de juin 1968 où il est élu député pour l’UDR (Union des démocrates pour la République) de la 1ère circonscription du Nord. Il ne siège toutefois à l’Assemblée nationale que durant une courte période, entre le 23 juin et le 12 août 1968, le cumul entre ses fonctions de ministre et de député étant impossible. Au terme de son dernier mandat ministériel, F.-X. Ortoli se voit proposer la présidence de la Commission européenne. Il accepte rapidement devenant ainsi le premier Français à occuper cette fonction. À la fin de son mandat présidentiel, F.-X. Ortoli est initialement donné partant, comme la majorité de ses collègues. Cependant, le président français, V. Giscard d’Estaing, lui propose de rester à la Commission et d’en devenir l’un des vice-présidents. Il se voit confier les portefeuilles des Affaires économiques et financières ainsi que celui du Crédit et investissements durant ses deux mandats au sein des collèges Jenkins (1977-1981) et Thorn (1981-1985). À noter que, durant son premier mandat de vice-président, F.-X. Ortoli a également la charge de l’Office statistique. En octobre 1984, quelques mois avant la fin de son second mandat de vice-président, F.-X. Ortoli est nommé président de la Compagnie française des pétroles. Il occupe ce poste jusqu’en 1990, puis devient président d’honneur de la compagnie.
Organe de l'administration européenne
En janvier 1975, la répartition des responsabilités au sein du cabinet est la suivante :
- Philippe de Margerie, chef de cabinet : coordination générale des travaux, affaires générales et politiques, affaires institutionnelles, relations extérieures et coopération politique.
- Denis Gautier-Sauvagnac, chef de cabinet adjoint : questions économiques et financières – BEI (Banque européenne d’investissement), politique régionale, affaires budgétaires, transports et agriculture.
- Jean Degimbe, conseiller principal : relations avec les partenaires sociaux, questions sociales, énergie, Euratom (Communauté européenne de l’énergie atomique) et CCR (Centre commun de recherche), Agence d’approvisionnement, affaires CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), relations avec le Parlement, personnel et administration.
- Alain Etienne, conseiller : programme du président, porte-parole, presse et information et politique industrielle. • Herman da Fonseca Wollheim, membre : relations extérieures et développement.
- Pierre Dablanc, membre : marché intérieur, concurrence, infractions et union douanière.
En octobre 1975, la répartition des responsabilités a été légèrement remaniée. Au début de l’année 1976, Jean Degimbe quitte le cabinet et est remplacé par Michel Vanden Abeele, entrainant une nouvelle modification de la répartition des responsabilités entre les membres du cabinet. À la suite du départ de Philippe de Margerie, le cabinet est une nouvelle fois remanié. Denis Gautier-Sauvagnac devient ainsi chef de cabinet et l’équipe est renforcée par l’arrivée d’un conseiller et d’un membre supplémentaire : Julien de Groote et Philippe Petit-Laurent.
La répartition des responsabilités se fait alors comme suit :
- Denis Gautier-Sauvagnac, chef de cabinet : coordination et affaires générales, politique régionale, relations extérieures, coopération politique, développement et agriculture.
- Julien de Groote, conseiller : personnel et administration.
- Michel Vanden Abeele, conseiller : dialogue Nord-Sud, énergie, Euratom, Agence d’approvisionnement, affaires CECA, recherche, éducation, technologies et affaires sociales.
- Alain Etienne, conseiller : programme du président, porte-parole, information, politique industrielle, relations avec le Parlement, personnel et administration, environnement, Bureau de sécurité, affaires budgétaires, transports et Office statistique.
- Herman da Fonseca Wollheim, membre : relations extérieures, problèmes du développement, coopération politique.
- Pierre Dablanc, membre : concurrence (sauf CECA), agriculture, marché intérieur, droit d’établissement et reconnaissance des diplômes, gestion de l’union douanière et infractions.
- Philippe Petit-Laurent, membre : questions économiques, financières et fiscales et BEI.