En août 1933, A. Dandieu décède brusquement. Avec le maître d'A. Marc disparaît le grand inspirateur de l'Ordre Nouveau. Ce dernier se met à piétiner. Les cellules techniques restent à l'état embryonnaire et des dissensions commencent à apparaître. Certains penchent vers un radicalisme pur, d'autres se tournent vers les partis fascisants. D'autre part, l'Ordre Nouveau ne répond pas à l'impératif d'action dont A. Marc ressent la nécessité. En effet, ce dernier refuse le caractère trop parisien des activités et la pure littérature. C'est pourquoi, poussé par les difficultés financières, il quitte la capitale et s'installe dans le Midi (1934): d'abord auprès de la famille de sa femme (dans les Cévennes), puis à Pau (près du couvent de l'abbé Plaquevent, sympathisant de l'Ordre Nouveau), de nouveau dans les Cévennes puis à Aix-en-Provence (fin 1937). Durant ces années, A. Marc cultive les idées de l'Ordre Nouveau en essayant de les répandre en province. Son activité se traduit essentiellement par le travail de réunification des divers courants contestataires au sein des 'Fédérés'. Si les mots d'ordre de son action restent ceux de L'Ordre Nouveau, ce dernier n'est plus que l'un des nombreux groupes avec lesquels il entretient le contact. L'influence de l'Ordre Nouveau ne fait d'ailleurs que décliner jusqu'à la dispersion définitive de ses membres au début de la guerre. A. Marc, quant à lui, poursuit ses efforts jusqu'à la fin de 1942: rédaction de la Charte des Fédérés (1939), maintien et ouverture de petites communautés à Aix (Clairière, CEDA). En 1943, la famille Marc est traquée par les allemands et doit s'enfuir en Suisse. Les dossiers concernant cette période font défaut. 1947 est l'année de la liquidation financière des activités aixoises.