Deshormes, Philippe
18 November 1921 (Brussels [Belgium]) - 20 January 1993 (Brussels [Belgium])Description Area
Philippe Deshormes suit des études de droit qu'il doit abandonner en 1942 à cause de la guerre. Mobilisé civil en 1940, il participe à la direction d'un village pour adolescents réfugiés dans le Sud de France. De retour en Belgique, il est réfractaire au Service du travail obligatoire et dirige un camp de jeunes accueillant aussi des réfugiés juifs. En 1943, il entre en contact avec la Résistance dans le maquis des Ardennes et est chargé de l'organisation des transports. En 1944, il entre dans la clandestinité et la résistance armée dans le maquis de la Basse-Semois. Blessé, il est décoré du chevron de blessure. Médaille de la Résistance. De fin 1944 à 1946, il est marin dans la Royal Navy britannique. Il est, pour ces faits d'armes, medaillé de la guerre 1939-1945.;Après la guerre, il fait partie des membres fondateurs du Conseil national belge de la Jeunesse ainsi que de l'Assemblée mondiale de la Jeunesse (W.A.Y.). De 1951 à 1959, il est d'abord Secrétaire général adjoint, puis, après la démission de Jean-Charles Moreau, Secrétaire général de la Campagne européenne de la Jeunesse (C.E.J.), une organisation indépendante lancée par le Mouvement européen pour mobiliser les organisations de jeunesse et les jeunes des milieux socio-professionnels en faveur de la construction de l'Europe, et présidée successivement par Paul-Henri Spaak et Robert Schuman. Après la cessation des activités de la C.E.J. (en partie reprises par les services d'information de la Commission européenne), il est responsable des relations extérieures de l'Union des Exploitations électriques de Belgique (1960-1961).;Membre du Parti socialiste de Belgique depuis 1948, il est appelé au poste de directeur adjoint de cabinet de Paul-Henri Spaak, alors Ministre des Affaires étrangères (1961-1962). Il participe aux négociations pour l'adhésion du Royaume- Uni à la Communauté économique européenne en tant que membre de la délégation belge, puis aux négociations sur la Communauté politique, connues sous le nom de Plan Fouchet. Il est ensuite directeur de cabinet de Paul-Henri Spaak, devenu vice-Premier Ministre du gouvernement de Théo Lefèvre (1963-1965), puis d'Antoon Spinoy, vice-Premier Ministre du gouvernement Harmel (1965-1966). Il assume alors le secrétariat des principaux comités inter-ministériels, au sein desquels il est chargé des questions européennes.;En 1966-1967, il est directeur des études de l'Institut Atlantique à Paris. En novembre 1967, il est élu Secrétaire général de l'Assemblée de l'Atlantique Nord, l'organisme inter-parlementaire de l'OTAN où les parlementaires des pays membres, choisis selon les procédures propres à chaque parlement national, débattent des grandes questions intéressant l'Alliance atlantique dans les domaines politiques, militaires, économiques, scientifiques et culturels. Il se consacre alors au développement de la dimension parlementaire des relations transatlantiques, puis à l'ouverture du dialogue avec les parlements d'autres ensembles géo-politiques, et en particulier avec l'Europe de l'Est. Réélu régulièrement à ce poste, il prend sa retraite en 1987.
Relations Area
Deshormes, Philippe
18 November 1921 (Brussels [Belgium]) - 20 January 1993 (Brussels [Belgium])Description Area
Philippe Deshormes suit des études de droit qu'il doit abandonner en 1942 à cause de la guerre. Mobilisé civil en 1940, il participe à la direction d'un village pour adolescents réfugiés dans le Sud de France. De retour en Belgique, il est réfractaire au Service du travail obligatoire et dirige un camp de jeunes accueillant aussi des réfugiés juifs. En 1943, il entre en contact avec la Résistance dans le maquis des Ardennes et est chargé de l'organisation des transports. En 1944, il entre dans la clandestinité et la résistance armée dans le maquis de la Basse-Semois. Blessé, il est décoré du chevron de blessure. Médaille de la Résistance. De fin 1944 à 1946, il est marin dans la Royal Navy britannique. Il est, pour ces faits d'armes, medaillé de la guerre 1939-1945.;Après la guerre, il fait partie des membres fondateurs du Conseil national belge de la Jeunesse ainsi que de l'Assemblée mondiale de la Jeunesse (W.A.Y.). De 1951 à 1959, il est d'abord Secrétaire général adjoint, puis, après la démission de Jean-Charles Moreau, Secrétaire général de la Campagne européenne de la Jeunesse (C.E.J.), une organisation indépendante lancée par le Mouvement européen pour mobiliser les organisations de jeunesse et les jeunes des milieux socio-professionnels en faveur de la construction de l'Europe, et présidée successivement par Paul-Henri Spaak et Robert Schuman. Après la cessation des activités de la C.E.J. (en partie reprises par les services d'information de la Commission européenne), il est responsable des relations extérieures de l'Union des Exploitations électriques de Belgique (1960-1961).;Membre du Parti socialiste de Belgique depuis 1948, il est appelé au poste de directeur adjoint de cabinet de Paul-Henri Spaak, alors Ministre des Affaires étrangères (1961-1962). Il participe aux négociations pour l'adhésion du Royaume- Uni à la Communauté économique européenne en tant que membre de la délégation belge, puis aux négociations sur la Communauté politique, connues sous le nom de Plan Fouchet. Il est ensuite directeur de cabinet de Paul-Henri Spaak, devenu vice-Premier Ministre du gouvernement de Théo Lefèvre (1963-1965), puis d'Antoon Spinoy, vice-Premier Ministre du gouvernement Harmel (1965-1966). Il assume alors le secrétariat des principaux comités inter-ministériels, au sein desquels il est chargé des questions européennes.;En 1966-1967, il est directeur des études de l'Institut Atlantique à Paris. En novembre 1967, il est élu Secrétaire général de l'Assemblée de l'Atlantique Nord, l'organisme inter-parlementaire de l'OTAN où les parlementaires des pays membres, choisis selon les procédures propres à chaque parlement national, débattent des grandes questions intéressant l'Alliance atlantique dans les domaines politiques, militaires, économiques, scientifiques et culturels. Il se consacre alors au développement de la dimension parlementaire des relations transatlantiques, puis à l'ouverture du dialogue avec les parlements d'autres ensembles géo-politiques, et en particulier avec l'Europe de l'Est. Réélu régulièrement à ce poste, il prend sa retraite en 1987.