Bignier, Michel
08 February 1926 (Paris) - 12 October 2006 (Paris)Description Area
Après ses études à l’Ecole polytechnique (X 1947), formation qu'il complète à l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique (1952) et à l'Ecole nationale supérieure des télécommunications (1953), Michel Bignier débute sa carrière d’ingénieur dans le domaine des missiles et des fusées-sondes. En 1957, à l’aube de l’ère spatiale, il rejoint ainsi le centre d’essais en vol d’Hammaguir, aux portes du Sahara algérien, puis à Brétigny et Colomb-Béchar, afin de contribuer à la mise en route de ce qui va devenir le programme spatial français. Après un court passage par l’Etat-major de la défense nationale, il devient en 1961 secrétaire général du Comité des recherches spatiales chargé de mettre en place le CNES. A la création de celui-ci, en 1962, Michel Bignier est nommé directeur des affaires internationales, un poste élargi aux relations extérieures à partir de 1966. Parmi ses innombrables activités, il aide à mettre en route le programme de satellites de télécommunications franco-allemand Symphonie, première incursion européenne dans le secteur des applications. Il représente alors la France dans différents organes délibérants de l’ESRO et de l’ELDO. En 1966, il préside le Comité de technologie spatiale de la CETS. En 1972, il devient Directeur Général de l’agence spatiale française. C’est sous sa houlette que les ingénieurs du CNES imaginent le lanceur LIIIS comme alternative au programme Europa. Michel Bignier quitte le CNES pour l’ESA en 1976, dans un premier temps pour prendre les rênes du programme Spacelab, qui va pour la première fois donner à l’Europe une véritable expérience du vol habité avec ce laboratoire embarqué à bord de la soute de la navette spatiale américaine. En 1980, à la veille du premier vol de la navette, il prend la tête de la direction des systèmes de transport spatiaux, où il retrouve Ariane et préside à son évolution vers Ariane 4 puis vers Ariane 5, jusqu’en 1986. Jusqu’à sa disparition, il demeure un observateur assidu du secteur spatial, que ce soit en tant que président de l’Académie nationale de l’air et de l’espace (ANAE), de l’Association aéronautique et astronautique de France (AAAF) ou de l’Institut français d’Histoire de l’Espace (IFHE), voire comme consultant, notamment dans le domaine de l’assurance spatiale.
Relations Area
Bignier, Michel
08 February 1926 (Paris) - 12 October 2006 (Paris)Description Area
Après ses études à l’Ecole polytechnique (X 1947), formation qu'il complète à l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique (1952) et à l'Ecole nationale supérieure des télécommunications (1953), Michel Bignier débute sa carrière d’ingénieur dans le domaine des missiles et des fusées-sondes. En 1957, à l’aube de l’ère spatiale, il rejoint ainsi le centre d’essais en vol d’Hammaguir, aux portes du Sahara algérien, puis à Brétigny et Colomb-Béchar, afin de contribuer à la mise en route de ce qui va devenir le programme spatial français. Après un court passage par l’Etat-major de la défense nationale, il devient en 1961 secrétaire général du Comité des recherches spatiales chargé de mettre en place le CNES. A la création de celui-ci, en 1962, Michel Bignier est nommé directeur des affaires internationales, un poste élargi aux relations extérieures à partir de 1966. Parmi ses innombrables activités, il aide à mettre en route le programme de satellites de télécommunications franco-allemand Symphonie, première incursion européenne dans le secteur des applications. Il représente alors la France dans différents organes délibérants de l’ESRO et de l’ELDO. En 1966, il préside le Comité de technologie spatiale de la CETS. En 1972, il devient Directeur Général de l’agence spatiale française. C’est sous sa houlette que les ingénieurs du CNES imaginent le lanceur LIIIS comme alternative au programme Europa. Michel Bignier quitte le CNES pour l’ESA en 1976, dans un premier temps pour prendre les rênes du programme Spacelab, qui va pour la première fois donner à l’Europe une véritable expérience du vol habité avec ce laboratoire embarqué à bord de la soute de la navette spatiale américaine. En 1980, à la veille du premier vol de la navette, il prend la tête de la direction des systèmes de transport spatiaux, où il retrouve Ariane et préside à son évolution vers Ariane 4 puis vers Ariane 5, jusqu’en 1986. Jusqu’à sa disparition, il demeure un observateur assidu du secteur spatial, que ce soit en tant que président de l’Académie nationale de l’air et de l’espace (ANAE), de l’Association aéronautique et astronautique de France (AAAF) ou de l’Institut français d’Histoire de l’Espace (IFHE), voire comme consultant, notamment dans le domaine de l’assurance spatiale.